La définition généralement admise de développement durable aujourd’hui est celle contenue dans le rapport Brundtland, préparé en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement et qui prend le nom du Premier Ministre norvégien Gro Harlem Brundtland, qui a présidé cette comité:
Le développement durable, loin d’être une condition définitive d’harmonie, est plutôt le processus de changement dans lequel l’exploitation des ressources, la direction des investissements, l’orientation du développement technologique et les transformations institutionnelles sont conformes aux besoins futurs ainsi qu’à ceux d’aujourd’hui
Le document a en même temps souligné la nécessité de tutelle des besoins de tous les individus, dans une optique de légitimité universelle à aspirer à de meilleures conditions de vie; ainsi comme il est souligné la nécessité et l’importance d’une plus grande participation des citoyens dans le but de mettre en œuvre efficacement un processus démocratique qui contribue à des choix au niveau international:
Le développement durable exige de satisfaire les besoins fondamentaux de tous et d’étendre à tous la possibilité de réaliser ses propres aspirations à une vie meilleure (…) La satisfaction des besoins essentiels exige non seulement une nouvelle ère de croissance économique pour les pays où la plupart des gens sont pauvres, mais aussi la garantie que ces pauvres aient leur juste part des ressources nécessaires pour soutenir cette croissance. Cette équité serait facilitée soit par les systèmes politiques qui assurent la participation effective des citoyens à la prise de décision, soit par une plus grande démocratie au niveau des choix internationaux.